ventre de femme qui a fait un régime

Le régime amaigrissant : une pratique inégalitaire ?

Le régime amaigrissant est une pratique connue pour être la résultante de certains stéréotypes accentuant la vision que la plupart des gens ont de l’idéal corporel.  Certes recommandé pour les personnes en surpoids, le régime amaigrissant peut être détourné par des personnes (principalement des femmes) prises dans un engrenage. Un cercle dans lequel les discours de santé publique tout en prévenant des dangers de l’obésité imposent aux femmes certaines normes esthétiques. Quoi qu’il en soit, les effets de ce régime sur le renforcement des inégalités sont réels. Découvrez à travers cet article ce qu’il en est.

Quelles sont les différences aux inégalités de genre ?

Elles se traduisent essentiellement par des normes alimentaires genrées et des fonctions de genres incorporés.

Les diverses normes alimentaires genrées

Nombreuses sont les études ayant permis d’examiner la diversification genrée des pratiques nutritives. Vous pouvez d’entrée de jeu découvrir plus d’informations à ce sujet sur www.journee-de-la-femme.com. Certains chercheurs ont récemment énoncé ces dissemblances de représentations alimentaires en milieu rural. En effet, les aliments habituellement associés à la féminité sont entre autres :

  • les produits allégés ;
  • la viande blanche,
  • le bio ;
  • les laitages ;
  • le sucré.

Par ailleurs, les aliments masculins sont le plus souvent composés d’alcool, de féculents et de viande rouge. Il faut néanmoins noter que les études menées à cet effet ne sont pas récentes et font preuve d’un certain rejet. Ce rejet est notamment relatif à l’époque victorienne d’une nutrition carnassière jugée peu féminine.

D’un autre côté, la plupart des femmes préfèrent dans leur quotidien, des aliments relativement légers, délicats et peu nutritifs. En revanche, les mets les plus valorisés par les hommes sont ordinairement riches, abondants et carnés. Ce qui n’empêche pas les hommes d’assimiler également des aliments qualifiés de féminins tels que les légumes.

D’après des enquêtes, les différences de représentations influent considérablement sur les méthodes adoptées pour le régime amaigrissant.

Les différentes fonctions du genre incorporé

Certaines jeunes filles ont été sujettes à des en­quêtes au sein des lycées et collèges sur le régime amaigrissant. Cela se passe à leur niveau soit par adhérence aux normes physiques de leur groupe de pairs, soit par envie de fusion. La plupart de ces jeunes filles optent pour ce type de régime surtout lorsque le groupe des pairs est conformiste.

Il s’agit en général d’un espace de sociabili­tés féminines des adolescents traitant de la question de poids. Dans certaines sociétés, les régimes sont considérés comme étant un rituel de passage de l’adolescence vers l’âge adulte. En effet, l’apparence est fondamentale à l’âge de l’affermissement des identités sexuées.

De cette façon, le régime adopté pour la première fois doit être semblable à une visite chez un obstétricien. De même, le régime amaigrissant peut consister également à :

  • mettre du maquillage ;
  • s’épiler ;
  • porter des jupes ;
  • mettre des talons hauts.

Pour ce qui concerne les normes corporelles masculines, elles sont le plus souvent axées sur la musculature plus que sur des régimes minceur. Principalement parce que le regard de la société n’est avec eux pas si sévère.

Le régime amaigrissant : une pratique favorable aux inégalités

Le régime amaigrissant est souvent considéré comme une pratique inégalitaire du fait de ses conséquences sur les personnes qui y ont recours.

Les conséquences négatives

Des travaux épidémiologiques ont permis de juger de l’efficacité du régime amaigrissant. Ainsi, il est en général considéré comme étant inefficace. En effet, les pertes de poids enregistrées à long terme sont relativement faibles en moyenne. De plus, les aliments ingérés lors du régime sont perçus comme dangereux en raison de leur faible taux de vitamines.

Ils sont par ailleurs pauvres en calcium et en nutriments essentiels, et peuvent conduire à des reprises de poids risquées. D’un autre côté, des troubles du comportement alimentaires peuvent aussi apparaître chez certaines personnes. Cela s’observe notamment lorsque le régime amaigrissant est associé à une activité physique exagérée.

Ces conséquences négatives sont déjà enregistrées dans certaines régions françaises, surtout au niveau :

  • des champs médicaux ;
  • des lieux médiatiques ;
  • des organisations politiques.

Par ailleurs, en matière de nutrition, les politiques publiques ont évolué telles que c’est présenté dans les recommandations de l’ANSE. Ces dernières rappellent en effet l’importance des lipides.

Les résultats de certaines enquêtes menées

Au niveau des personnes testées, de nombreuses conséquences négatives ont été ressorties. Ces enquêtes concernent des individus enfants et adultes travaillant dans des secteurs associatifs. Les sujets consommant ordinairement peu de fruits et légumes en sont plus concernés. Un régime amaigrissant engendre au bout d’un an, de graves troubles intestinaux.

Cela contraint les personnes concernées à prendre de la cortisone pour regagner environ une dizaine de kilos. Dans ce cas, il est possible de réduire la prise de fruits et légumes sur les injonctions. Certains médecins généralistes recommandent de respecter les pratiques alimentaires habituelles au cours du régime.

Il ressort également des enquêtes réalisées que les personnes suivant un régime amaigrissant sont moins actives. Pour finir, les individus testés sont généralement très peu corpulents et perdent en général entre 20 et 40 kilos de poids. Cette perte de poids peut être observée chez une personne en seulement quelques mois. Et puisqu’il trouve écho auprès d’une gent féminine en quête de perfection physique, ce sont elles qui subissent essentiellement les retours négatifs. Ce qui conforte le régime amaigrissant dans sa place de pratique fortement inégalitaire.

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